ALLIANCE DU PACIFIQUE (III). Le Pérou veut attirer les PME étrangères
VIDEO. Pour Aldo Parodi, directeur du bureau commercial que Lima vient d’ouvrir à Paris, le Pérou comporte de nombreux atouts pour les entreprises françaises, notamment dans les secteurs agricole, alimentaire et textile.
Après le Chili et la Colombie, nous poursuivons notre tour d’horizon sur l’Alliance du Pacifique avec un autre de ses membres, le Pérou, toujours du point de vue de son bureau commercial basé en France. Bureau que Lima a ouvert récemment à Paris _ ainsi qu’en Italie, au Portugal, en Allemagne, au Royaume Uni et aux Pays Bas,après la Belgique et l’Espagne_ et qui est en charge de la promotion des exportations, des investissements et du tourisme. Deux ans après l’entrée en vigueur de l’accord de libre échange avec l’Union européenne, son principal partenaire commercial, le Pérou entend exploiter les opportunités de cet accord, notamment en France, qui n’est que le 7ème pays de l’Union, en termes d’importation de produits péruviens.
La mission essentielle de «l’Ocex Pérou France» consiste à mettre en relation les entreprises françaises et péruviennes. En fin d’année dernière, Latina-eco a rencontré son nouveau directeur, Aldo Parodi. Ancien élève du lycée français de Lima, puis de l’ESCP, il considère la France comme son «deuxième pays». Pour lui, le marché péruvien a de quoi intéresser les milieux d’affaires français. Fort d’une croissance moyenne de quelque 7% par an pendant 10 ans, le pays a certes, dans une certaine mesure, été rattrapé par la crise mondiale mais conserve de nombreux atouts pour les investisseurs étrangers, et pas seulement dans le domaine des mines. Aldo Parodi compte cette année se concentrer sur trois secteurs stratégiques : le textile, l’agroalimentaire et le tourisme, soulignant notamment l’opportunité que représente la volonté du pays de mettre en culture 100 000 hectares de terres supplémentaires, pour doubler la production agricole.
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